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Un brevet professionnel en agroéquipement

Le brevet professionnel combine des enseignements en mécanique, hydraulique, électricité, lecture de plans et diagnostic de panne. photo S. Galonnier
Le brevet professionnel combine des enseignements en mécanique, hydraulique, électricité, lecture de plans et diagnostic de panne. photo S. Galonnier

En novembre prochain, le Cfppa de Courcelles-Chaussy proposera une nouvelle formation, accessible par la voie de la formation professionnelle continue, pour répondre à la demande des professionnels du secteur de l’agroéquipement sur le territoire.   

Le Cfppa de Courcelles-Chaussy ouvre, dans un mois, une nouvelle formation diplômante de niveau 4 : le brevet professionnel “Agroéquipement, conduite et maintenance des matériels”. Il faut dire que l’agroéquipement a le vent en poupe. Ce secteur est appelé à répondre aux nouveaux défis de l’agriculture de demain. C’est donc une filière d’avenir, fortement pourvoyeuse d'emplois.

S’il ne s’agissait que de réparer un moteur ou changer une roue, il n’y aurait pas de différence avec la mécanique automobile mais les agroéquipements sont des équipements de pointe, dotés de technologies les plus avancées : capteurs sophistiqués pour analyser les sols, dispositifs numériques complexes pour piloter une salle de traite, suspensions hydrauliques de haute technicité sur les tracteurs enjambeurs...

«L’objectif est donc avant tout celui de former des personnes capables de conduire des engins agricoles de tout types et d’en réaliser l’entretien ainsi que la maintenance périodique, en suivant les méthodes apprises en cours et en s’appuyant sur les protocoles des constructeurs», explique Angélique Albrecht-Rouyer, directrice du Cfppa.

Mise en place suite à la demande des professionnels du secteur, cette formation se déroule en alternance, sur un an : soit, pour le détail, vingt-trois semaines en centre de formation et douze semaines en entreprise. «Le brevet professionnel combine des enseignements en mécanique, hydraulique, électricité, lecture de plans et diagnostic de panne, qui permettent d’acquérir les bases techniques nécessaires, par exemple, à un mécanicien agricole», précise Angélique Albrecht-Rouyer.

À l’issue de leur formation, les diplômés pourront exercer leur activité sur une exploitation agricole, dans une coopérative, une entreprise de travaux agricoles, chez un distributeur d’agro-équipements, dans une station de stockage et de conditionnement ou auprès d’une collectivité locale.

Pour Angélique Albrecht-Rouyer, l’ouverture du brevet professionnel représente un nouvel enjeu : «Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’ouvrir cette formation, dont le côté pratique et technique devrait intéresser fortement. Du métier de mécanicien à celui de conducteur d’engins, en passant par le gestionnaire d’équipement, l’installateur-démonstrateur ou le responsable d’atelier de maintenance, le diplôme ouvre à des emplois très diversifiés dans une filière dynamique».

Renseignements : 03 87 64 00 17 ou cfppa.metz@educagri.fr.