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Une nouvelle directrice au CFPPA de Courcelles Chaussy

De gauche  à droite : Angélique Albrecht (directrice du Cfppa de Courcelles-Chaussy), et Caroline Cibert (directrice de l’Eplefpa de Courcelles-Chaussy). Photo : Cédric COILLOT
De gauche à droite : Angélique Albrecht (directrice du Cfppa de Courcelles-Chaussy), et Caroline Cibert (directrice de l’Eplefpa de Courcelles-Chaussy). Photo : Cédric COILLOT

La nouvelle directrice du Cfppa de CourcellesChaussy, Angélique Albrecht, et la directrice de l’Eplefpa de Courcelles-Chaussy, Caroline Cibert, présentent leurs objectifs pour la formation des adultes.

Le centre de formation professionnelle et de promotion agricoles (Cfppa) de Courcelles-Chaussy vient de changer de directeur. Patrick Mathieu, ancien directeur du Cfppa, a été nommé directeur adjoint du CfaCfppa viticole de Bourgogne à Beaune. Depuis le 2 novembre, Angélique Albrecht est la nouvelle directrice du Cfppa. Agée de 46 ans, elle était précédemment en poste au sein de l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole à Pixerécourt (54) où elle travaillait sur l’ingénierie de développement des formations et sur la démarche qualité.

Avec les entreprises

Caroline Cibert, directrice de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricole (Eplefpa) de Courcelles-Chaussy, affirme sa volonté que «le Cfppa renforce son activité en collaborant davantage avec les entreprises du paysage et de l’agriculture». Pour la responsable du campus agricole, «il faut augmenter l’offre de formations auprès des entreprises en construisant des plans de formation des salariés, in situ, tels que prévus par la loi du 5 septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel».

Angélique Albrecht ajoute que «le Cfppa peut contribuer à la professionnalisation du personnel en améliorant les compétences ou bien en en créant des nouvelles». La directrice du Cfppa explique que «cela passe par la construction avec le chef d’entreprise d’un diagnostic de ses besoins par rapport à ses salariés avant de définir ensemble un plan de développement des compétences».

Actuellement, le centre de formation réfléchit à la montée en compétences des exploitants agricoles qui doit leur permettre de s’adapter à l’évolution de leur métier.

Montée en compétences

La directrice du campus agricole précise «qu’un travail est mené avec des représentants de la profession sur la mise en place d’une formation efficiente sur les outils numériques». À côté des formations courtes en plein développement, le Cfppa continue d’investir dans le domaine des formations longues qui vont du Cap au Bts. Caroline Cibert est attentive à ce que «l’obtention du Brevet professionnel responsable d’entreprise agricole (Bprea) donne aux futurs installés les moyens de piloter dans la durée leur entreprise». Pour Angélique Albrecht, l’accompagnement au projet d’installation est essentiel pour la réussite en Bprea. Angélique Albrecht précise que «le Cfppa peut proposer des formations à la carte grâce à l’architecture de ces dernières en modules». Pour elle, l’attractivité des formations proposées est le fruit «d’un travail permanent sur la pédagogie de groupe et la mise en situation professionnelle des apprenants». Caroline Cibert estime que le but est atteint «lorsque l’apprenant est rendu acteur de sa propre formation».