Vous êtes ici

Brûlage des fourrages

Les exploitants agricoles sont autorisés à brûler les fourrages souillés par les eaux et coulées de boue. Photo DR
Les exploitants agricoles sont autorisés à brûler les fourrages souillés par les eaux et coulées de boue. Photo DR

La Moselle a été particulièrement impactée par les intempéries du 17 mai dernier, qui ont généré d’importantes inondations et coulées de boue. De nombreuses parcelles ont ainsi été noyées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. L’une des conséquences pour les agriculteurs est la perte des fourrages, devenus impropres à la commercialisation et à la consommation animale. L’unique alternative est à présent de brûler cette herbe qui ne peut être valorisée, afin de permettre une repousse satisfaisante.

La Fdsea de la Moselle a sollicité, auprès du préfet, la possibilité pour les exploitants du département, de brûler les fourrages souillés.

Cette demande a été acceptée par la préfecture, sur le fondement de l’arrêté du 22 juillet 2016, portant règlementation des activités de brûlage de déchets verts et d’autres produits végétaux. Il sera donc possible de brûler l’herbe fauchée et mise en andains.

Pour rappel, de mars à novembre,  le brûlage est autorisé entre 10h et 16h30, sous la surveillance d’au moins deux personnes jusqu’à sa complète extinction, disposant des moyens nécessaires pour éteindre le feu à tout moment. Le feu devra être totalement éteint avant 20 h.

Le brûlage de déchets verts à l’air libre est cependant strictement interdit dans les situations suivantes :

• En cas de prévision ou de constat de dépassement des seuils d’information, de recommandation et d’alerte pour la qualité de l’air, signalés par les services préfectoraux et les médias ;

• Par vent susceptible de transporter des fumées, flammèches, escarbilles (degré 4 sur l’échelle de Beaufort) ;

• À une distance inférieure à 100 mètres de toute habitation ou construction ainsi que des routes, autoroutes et voies ferrées ;

• À une distance inférieure à 10 mètres de toute ligne aérienne d’électricité ou de téléphone ;

• À une distance inférieure à 100 mètres d’un gazoduc ou d’un oléoduc ;

• Avec adjonction d’autres produits (pneus, huiles, carburants, etc.).

Pour des raisons de sécurité et de communication locale, et bien que cela ne soit pas prévu par l’arrêté précité, il est recommandé d’avertir le maire de la commune ainsi que les pompiers du secteur.