
Vendredi 21 février, les adhérents de la Fdsea du canton de Fontoy ont rencontré les gendarmes représentants de la communauté des brigades d’Audun le Tiche. Cette rencontre, organisée en mairie d’Angevillers, était l’occasion d’échanger sur la coopération que peuvent organiser les représentants du monde agricole avec les gendarmes.
Jean-Baptiste Kaiser, président Fdsea du canton de Fontoy, a répondu à la sollicitation du lieutenant Nathan Rutnowski, commandant de la communauté de brigades d’Audun-le-Tiche, en organisant une rencontre avec les adhérents de son canton et une douzaine de gendarmes de la communauté de brigade. L’objectif de cette rencontre était de créer un lien entre le monde agricole et les gendarmes. Chaque partie a ainsi pu découvrir l’organisation, en termes de territoire, de locaux et de moyens, mais également les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Après un tour de table de présentation, les gendarmes ont détaillé le “Guide réflexe - sécuriser mon exploitation”. Ce guide recense au travers de six fiches différentes, les réflexes permettant d’empêcher l’action de délinquants sur les exploitations agricoles. Les adhérents ont ensuite fait connaissance avec le référent prévention du secteur, qui peut se rendre sur les exploitations pour conseiller les agriculteurs et effectuer des constats.
Les problématiques agricoles
À l’issue des prises de parole des gendarmes, un temps d’échange et de débats a eu lieu et les dix-huit agriculteurs ont ainsi pu énumérer les différentes problématiques auxquelles ils doivent faire face. Entre les dépôts sauvages, les vols, les comportements des usagers sur les routes au contact des engins agricoles, qui roulent parfois à une vitesse excessive et doublent de manière dangereuse ou encore les rodéos sauvages dans les chemins et champs, que ce soit en quads, motos ou buggys, les sujets étaient nombreux.
Mise en place d’une coopération
Après avoir pris connaissance des difficultés rencontrées par les agriculteurs, les gendarmes ont proposé différentes mesures. Le “Guide réflexe” sera transmis à l’ensemble des adhérents du canton, les gendarmes organiseront une tournée dans les différentes exploitations du canton durant l’année 2025, un gendarme “référent agricole” sera mis en place sur le territoire et les agriculteurs se sont engagés à faire remonter aux gendarmes les délits et troubles repérés dans leur campagne. Les adhérents qui le souhaitent pourront également prendre contact avec le référent prévention afin de réaliser un diagnostic de leur exploitation.
Enfin, Jean Baptiste Kaiser a rappelé l’intérêt de faire circuler l’information à l’ensemble des adhérents du canton et poursuit la communication au travers d’un groupe WhatsApp dédié aux adhérents, en leur fournissant toutes les informations et les contacts utiles par ce canal.
Cette rencontre très enrichissante pour les deux parties s’est clôturée par un moment convivial permettant un échange moins formel entre gendarmes et agriculteurs.