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Moisson 2023 : Départ en fanfare pour la Moselle

Les fortes températures du mois de juin et le manque de précipitations ont accéléré le début de la moisson. Photo Mathieu-agri57
Les fortes températures du mois de juin et le manque de précipitations ont accéléré le début de la moisson. Photo Mathieu-agri57

La moisson a débuté en Moselle le 22 juin pour les premiers tours de moissonneuse avant de s’accélérer le 25 juin.

La météo des dernières semaines a précipité le démarrage de la moisson. Le peu de précipitations ainsi que les températures élevées, accompagnées par un vent constant, ont accéléré le mûrissement voire l’échaudage des cultures mosellanes. Comme en témoigne Julien Trévisan, responsable d’exploitation de la coopérative Lorca, les premières tonnes d’orge ont été collectées le 22 juin sur les rives de Moselle avant de vraiment débuter sur un secteur Verny-Delme, le 25 juin.

Au 3 juillet, il évalue la collecte des orges d’hiver réalisée à hauteur de 80 %. Les rendements diffèrent fortement en fonction des secteurs du département mais sont également très hétérogènes en fonction des types de terres sur une même exploitation voire dans une même parcelle. Globalement, les rendements en orge d’hiver se situent sur une fourchette allant de 45 à 90 quintaux par hectare avec comme constante de produire beaucoup de paille.

La récolte des pois a également débuté précocement avec les premiers tours de batteuse effectués le 28 juin. Les rendements sont également hétérogènes avec des moyennes se situant de 15 à 25 quintaux par hectare pour les chantiers réalisés. Enfin, les premiers tours de moissonneuses ont été effectués le 29 juin dans les colzas mais il est encore trop tôt pour qu’une vraie tendance se dessine au niveau des rendements. Il faudra attendre une maturité complète des fonds qui restent verts avant que la moisson ne débute vraiment en colza. Pour les premières parcelles récoltées, un rendement aux alentours de 25 à 30 quintaux par hectare est évoqué.

Du côté des cultures de printemps, les conditions climatiques actuelles génèrent de grandes inquiétudes. Les maïs et tournesols peinent à se développer du fait du manque d’eau, ce qui laisse présager de faibles potentiels de rendements ou encore des récoltes tardives pour les tournesols.