Comme traditionnellement, la Fdsea organise sa tournée des assemblées générales cantonales. Les élus du syndicat vont à la rencontre de leurs adhérents pour écouter leurs préoccupations et leur transmettre
les informations importantes pour anticiper les prochaines échéances.
Mardi 22 novembre, les adhérents du canton de Saint-Avold ont ouvert le bal et se sont retrouvés à la salle communale de Barst. Comme annoncé, Fabrice Couturier et Florent Dory, président et secrétaire général de la Fdsea, ont expliqué aux adhérents qu’ils étaient à leur écoute. L’idée est de répondre aux questions des agriculteurs présents et non de présenter toute une liste de dossiers sans permettre d’échanges. C’est ainsi que plusieurs sujets ont émergé de la salle comme par exemple les dégâts occasionnés sur les cultures, la réforme de l’assurance multirisque climatique, les exigences liées à l’entrée dans les nouvelles zones vulnérables, le prix du lait ou encore le prix de l’énergie et la production photovoltaïque.
Réforme de l’assurance
Parmi les sujets abordés, la réforme de l’assurance multirisque climatique a suscité plusieurs questions. Le régime des calamités agricoles, qui a été actionné à plusieurs reprises ces dernières années, va disparaître au 31 décembre 2022 pour être remplacé par l’assurance. Bien que l’État continuera à indemniser une partie des pertes via le fonds national de solidarité, il faudra que chaque agriculteur déclare un assureur agréé avant le 31 mars 2023 pour pouvoir bénéficier de ces indemnités.
Le système de l’assurance multirisque climatique évolue également, tant pour les prairies, que pour les grandes cultures ou encore l’arboriculture et la viticulture. «Il convient de faire des simulations par rapport à son cas personnel pour en connaître les coûts et les possibilités d’indemnisations» explique le président de la Fdsea. Il est possible de n’assurer que 70 % des surfaces en cultures tout en respectant un taux de 100 % par culture assurée. Dans ce cas, une subvention de la Pac est reversée à hauteur de 70 % des cotisations d’assurance.
Lâcher de pigeons
En plus des éternels dégâts de corbeaux et étourneaux, des adhérents du canton de Saint-Avold ont été confrontés à un lâcher de pigeons domestiqués, suite à l’arrêt d’un élevage de 200 individus par des particuliers. Aujourd’hui, ce sont de vrais pigeonniers dans les étables et des nuisances dans les silos et les auges qui ont des conséquences sanitaires. Les moyens de lutte restent restreints et la régulation compliquée. Florent Dory profite du sujet pour rappeler l’importance de «remplir les formulaires de dégâts dus aux prédateurs afin que tous les trois ans la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts soit reconduite avec les bonnes espèces».
