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Unesco, un projet d’avenir en route pour la Moselle Sud

Des élus représentant les différents partenaires de la réserve de la biosphère se sont retrouvés, le 15 septembre, en fin de matinée, sur le Domaine du Lindre. photo Cd 57
Des élus représentant les différents partenaires de la réserve de la biosphère se sont retrouvés, le 15 septembre, en fin de matinée, sur le Domaine du Lindre. photo Cd 57

L’Unesco vient de valider le dossier de réserve de biosphère de Moselle Sud qui rejoint le réseau «Man and Biosphère». Camille Zieger, président du Pôle d’équilibre territorial et rural (Petr) de Sarrebourg, nous en dit plus.

Quel est votre sentiment après l’acceptation du dossier de réserve de biosphère de Moselle Sud par l’Unesco le 15 septembre 2021 ?

Camille Zieger : «C’est un sentiment de grande fierté que nous ressentons de voir aboutir positivement notre démarche collective de candidature. Être reconnu réserve mondiale de l’Unesco, c’est un honneur pour notre territoire et pour nos habitants. C’est aussi le point de départ d’une grande responsabilité dans la préservation de notre cadre de vie et son environnement».

Peut-on dire que la réserve de biosphère est effective ?

C. Z. : «Avec cette décision de l’Unesco, la réserve de biosphère de Moselle Sud est officiellement créée, quinzième réserve au plan national. Nous devrions avoir le plaisir d’accueillir en fin d’année sur notre territoire la tenue des rencontres annuelles des réserves françaises et jeter les bases de notre collaboration à venir».

Quels sont vos prochains rendez-vous au programme du déploiement de la réserve ?

C. Z. : «La gouvernance de la réserve a été préparée au cours des derniers mois et pourra très prochainement lancer les premières actions du Plan de gestion de la réserve. Des actions de communication et d’animation pour le grand public sont à l’étude, car il est important de partager cette reconnaissance avec la population. Je souhaite enfin que nous examinions rapidement les conditions de création du Conseil scientifique. Au plan du monde agricole, nous allons continuer, dans ce même temps, d’enrichir notre Projet Alimentaire Territorial et la concertation avec la population, au service de la réserve de Moselle Sud et de ses acteurs».

Quelles sont les conséquences de ce label Unesco pour le monde agricole ?

C. Z. : «J’imagine que tous les acteurs économiques se sentent concernés dans leurs activités par cette reconnaissance d’un territoire agricole et naturel remarquable. C’est le fruit de nos comportements raisonnés et respectueux de notre environnement et de ceux qui y vivent. Les agriculteurs sauront en tirer le meilleur parti, je n’en doute pas et je leur souhaite sincèrement. Qu’il s’agisse de circuits courts, de valorisation locale ou encore d’écotourisme, nos producteurs et les générations à venir auront une belle carte à jouer. Je suis également convaincu que nous aurons tous à cœur de poursuivre, avec une motivation redoublée, les pratiques les plus vertueuses pour la préservation de notre capital environnemental et la saine alimentation de nos habitants.».