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Unesco, une étape de plus pour la réserve de biosphère

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Les partenaires regroupés autour du projet de réserve de biosphère se sont fixé treize objectifs. Les thèmes se structurent essentiellement autour de l’environnement, du tourisme, de la forêt et de l’agriculture. Photo : CEC
Les partenaires regroupés autour du projet de réserve de biosphère se sont fixé treize objectifs. Les thèmes se structurent essentiellement autour de l’environnement, du tourisme, de la forêt et de l’agriculture. Photo : CEC

En créant un comité de pilotage dédié, le territoire de Moselle Sud continue de se structurer en vue de la mise en place d’une réserve de biosphère.

Le jeudi 27 mai, le comité de pilotage de la réserve de biosphère Unesco se réunissait pour la première fois. Cette instance est mise en place dans le cadre de la démarche de candidature à l’Unesco.

Face à une trentaine de personnes, Camille Zieger, le président du Pôle d’équilibre territorial et rural du Pays de Sarrebourg, qui assure la présidence du comité de pilotage, détaille les missions de ce dernier : «le comité de pilotage est l’instance qui décide de la stratégie de réalisation des objectifs. Il valide les propositions d’action. Il assure également le lien entre le comité de gestion et les conseils syndicaux ou communautaires des établissements publics, valide les portages financiers et s’assure de l’acceptation politique des actions».

Des collectivités rassemblées

Le comité de pilotage est composé de vingt-six membres représentant les collectivités locales de Sarrebourg Moselle Sud, de Phalsbourg et d’une partie du Saulnois, mais aussi des gestionnaires d’espaces naturels protégés, des partenaires institutionnels et des acteurs du monde socio-professionnel.

Le chef de projet, Emmanuel Furteau considère que «l’enjeu majeur dans la gouvernance sera d’assurer un dialogue efficace entre des acteurs très différents». Catherine Cibien, directrice du réseau Man And Biosphère France, présente en Moselle dans le cadre des entretiens de la biodiversité du parc animalier de Sainte-Croix, est venue apporter des nouvelles rassurantes : «jusque-là, tous les dossiers que nous avons déposés pour la France ont toujours été acceptés».

Camille Zieger se félicite de tout le chemin parcouru depuis les premiers échanges sur le dossier en 2016. Maintenant se structure «un partenariat gagnant-gagnant avec la mise en place d’un projet alimentaire territorial sur nos trois communautés de communes autour des circuits courts, de la filière laitière et de la filière viande avec l’idée de pouvoir développer de la valeur ajoutée sur notre territoire».