La future réserve de biosphère Moselle Sud se met en ordre de marche en vue d’une reconnaissance officielle par l’Unesco à l’automne.
Mardi 29 juin, le couvent de Saint-Jean-de-Bassel a accueilli une quarantaine de personnes dans le cadre de la future réserve de biosphère Unesco, pour le territoire de Moselle Sud.
Les membres de l’assemblée, qui représentent l’ensemble des partenaires impliqués dans le projet, constituent le comité de gestion de la réserve de biosphère. Le président du Pôle d’équilibre territorial et rural (Petr) du Pays de Sarrebourg, Camille Zieger, explique que «le comité de gestion sera le cœur de la concertation de la future réserve».
Le chef de projet réserve de biosphère, Emmanuel Furteau, ajoute que le comité de gestion se doit d’identifier les premières actions à développer parmi une liste de soixante-dix-sept. À noter que les thématiques développées pourront s’appuyer sur l’expertise scientifique des autres réserves de biosphère françaises et dans le monde.
Laurent Jacquot, administrateur Fdsea en charge du dossier Unesco, représentant le conseil de développement du Petr, alerte : «dans le cadre de la future Pac, les budgets européens nécessaires aux actions de la réserve pourraient être issus de l’agriculture ». Emmanuel Furteau note que «l’on ne pourra pas tout faire en même temps» et qu’il faudra être sélectif. Les actions retenues devront être innovantes et bénéficieront de l’avis du conseil scientifique de la réserve.
Valoriser l’existant
Camille Zieger ajoute que «depuis plusieurs années, de nombreuses initiatives sont menées par les acteurs du territoire, notamment les communautés de communes, en matière d’environnement» : eutrophisation des cours d’eau et des étangs ou encore état de la forêt. Pour l’élu, l’intérêt de la réserve serait de valoriser ce qui se fait sur une partie du territoire de Moselle Sud, et l’étendre à l’ensemble du territoire. Camille Zieger prend l’exemple du travail de la Communauté de Communes de Sarrebourg Moselle Sud «en matière de préservation des trames vertes et bleues sur les milieux aquatiques et la forêt».
En fin de réunion, les participants ont identifié les différentes actions sur lesquelles ils souhaitent s’impliquer dans le futur.
La création d’un comité scientifique qui constituera la dernière étape de la mise en place de la gouvernance de la future réserve de biosphère devrait avoir lieu début 2022.