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Toutes les cages doivent être en service

La Fredon Grand Est a insisté sur «l’exigence de remonter des informations relatives aux statistiques de piégeage». Photo Pierre DIVOUX
La Fredon Grand Est a insisté sur «l’exigence de remonter des informations relatives aux statistiques de piégeage». Photo Pierre DIVOUX

La Fredon Grand Est a réuni le 4 novembre des représentants des agriculteurs et des piégeurs investis dans la lutte collective contre les populations de corvidés.

À l’ordre du jour de la réunion organisée par la Fredon Grand Est, un retour sur la campagne de piégeage passée et la préparation de la campagne de piégeage d’automne.

En 2022, la Moselle a bénéficié du second arrêté préfectoral de lutte collective pour couvrir l’ensemble de l’année. Il reconduit les moyens d’actions nécessaires destinés à réguler les populations de corvidés en excès. Parmi ces moyens, le piégeage a montré toute son efficacité. Mais, «il est complémentaire des autres mesures de régulation», rapporte Gilles Drouin, représentant la Fdsea, «les opérations de tirs, individuelles ou collectives en partenariat avec les municipalités» apportent aussi des solutions de nature à maîtriser les populations de ces nuisibles.

Remontée des informations

Pour ce qui est des cages mobilisées pour la lutte collective, le Département de la Moselle avait accompagné le financement de dix-huit cages en 2021, et il complète cet effort en 2022 avec dix-sept cages supplémentaires. La Fredon Grand Est a également mis à disposition son parc de cages de piégeage. L’association des piégeurs de la Moselle apporte aussi le soutien de ses membres.

Réunis à Noisseville, tous les acteurs de la lutte collective ont convenu de «l’intérêt de mobiliser toutes les cages disponibles sur département pour optimiser les captures de corvidés». Les populations recensées montrent la nécessité de poursuivre l’effort collectif. La Fredon Grand Est a insisté sur «l’exigence de remonter des informations relatives aux statistiques de piégeage». Une condition de l’accès à un troisième arrêté préfectoral en 2023.