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Les apprentis du Cfa de Courcelles-Chaussy au cœur de la restauration d’une zone humide

Le site de l’ancien château de Viviers, riche tant sur le plan historique qu’écologique, a offert des travaux variés et plaisants aux apprentis. photo DR
Le site de l’ancien château de Viviers, riche tant sur le plan historique qu’écologique, a offert des travaux variés et plaisants aux apprentis. photo DR

Défiant les caprices de la météo, les apprentis du Brevet Professionnel Agricole «Travaux des Aménagements Paysagers» du Cfa de Courcelles-Chaussy ont entrepris un projet ambitieux de préservation et de restauration d’une zone humide sur le site classé du château de Viviers.

Sous la direction de leur formatrice, Mme Valentin, les apprentis se sont rendus sur le lieu-dit La Bergerie, où Jérôme Holz, technicien à l’Epage des Eaux Vives des Trois Nied, les a accueillis pour présenter le contexte du chantier à venir.

L’espace naturel entourant le château de Viviers, dont seule la bergerie subsiste aujourd’hui, fait l’objet d’un plan de gestion piloté par l’Epage. L’objectif à moyen terme est de rétablir l’ancien lit du cours d’eau, qui passait autrefois dans les douves du château, et de recréer une mare pour favoriser la biodiversité et améliorer les fonctions hydrauliques de la zone.

Des travaux variés, entrepris pour préserver l’écosystème

Les tâches accomplies par les apprentis dans le cadre de ce projet ont été aussi variées que passionnantes. Armés de scies à main, de sécateurs de force, d’une tronçonneuse et d’un tire-fort, les jeunes paysagistes ont déployé une énergie sans limite pour élaguer, débiter et dessoucher un grand saule menaçant la roselière.

Un deuxième volet de travaux a impliqué de prendre des mesures proactives, en coupant des rejets de saule dans une dépression adjacente et prévenir par là-même le dessèchement de la future mare.

La création d’une barrière végétale autour des douves de l’ancien château a également été gérée par l’ensemble du groupe. La bouture de branches de saule, coupées à environ 50 cm de long, a permis de les replanter directement en terre à un tiers de leur longueur et à intervalles réguliers.

Enfin, des corridors écologiques ont été établis en replantant des prunelliers prélevés sur le site à l’aide de pioches, de bêches et de fourches, contribuant ainsi à soutenir la biodiversité.

La journée de dur labeur s’est clôturée dans une atmosphère conviviale, avec un goûter offert près du feu par les propriétaires riverains. Les apprentis ont été profondément touchés par cette attention pleine de générosité, et sortent tous enrichis par cette expérience mêlant de façon harmonieuse histoire et écologie.