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Surveillance et prévention chez les volailles

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Tout propriétaire d’un étang est tenu de ramasser les cadavres d’oiseaux trouvés morts et de les remettre au représentant du réseau Sagir (agent de l'OFB ou de la fédération des chasseurs) dans le département. Photo : Pierre DIVOUX
Tout propriétaire d’un étang est tenu de ramasser les cadavres d’oiseaux trouvés morts et de les remettre au représentant du réseau Sagir (agent de l'OFB ou de la fédération des chasseurs) dans le département. Photo : Pierre DIVOUX

La confirmation de plusieurs centaines de cas d’infection de la faune aviaire sur le lac de la Madine, par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, mobilise la profession et les services de l’État. Au-delà des conséquences pour les éleveurs de volailles, l’activité cynégétique est impactée.

Le 12 novembre, le Laboratoire National de Référence des influenzas a confirmé l’infection par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (type H5n1) d’oiseaux sauvages retrouvés morts en Meuse et en Meurthe-et-Moselle.

La découverte depuis le 9 novembre de plusieurs centaines de cadavres d’oiseaux d’eau, collectés sur le lac de Madine, sur l’étang de Lachaussée et sur l’étang de Haut Fourneau, situés en Meuse et en Meurthe-et-Moselle avait sonné l’alerte. Cette découverte a lieu alors que les migrations descendantes de l’avifaune sauvage au-dessus du territoire de la région Grand Est battent leur plein.

Dès lors, l’administration a travaillé à la mise en place d’une zone de contrôle temporaire autour des cas de contamination par le virus.

Dans cette zone, les lieux de détention des volailles sont l’objet de mesures de contrôles, recensements ou de mesures de prévention permettant leur isolement, afin d’interdire les contacts potentiels avec les oiseaux sauvages.

Les détenteurs de volailles et d’oiseaux y sont invités à respecter les mesures de biosécurité. Les mouvements d’animaux y sont contrôlés et parfois interdits.

Gestion des activités cynégétiques

Toute activité de chasse de gibier à plumes et de gibier d’eau est suspendue sur une bande de 5 km depuis le bord des points d’eau présents dans la zone humide jusqu’à la levée de la zone. Une liste des communes concernées est précisée.

La chasse aux gibiers à poils reste autorisée sous réserve du respect de certaines conditions.

Mais pour ce qui est du département de la Moselle, et plus particulièrement de la vallée de la Moselle, il a été fait le choix d’anticiper une éventuelle zone de contrôle temporaire.

Les chasseurs ont été destinataires d’informations de sensibilisation aux mesures de biosécurité.

Les principales mesures de cette information visant à prévenir le risque de diffusion du virus de l’influenza aviaire. Les fédérations de chasseurs se sont assurées que, les chasseurs exerçant leur activité de chasse dans des zones de contrôle temporaire, ont été sensibilisés aux mesures de biosécurité.