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La zone de contrôle temporaire est levée

L’obligation de confinement des volailles, les mesures de biosécurité renforcée en élevages et l’interdiction des rassemblements de volailles sont maintenues. Photo Actuagri
L’obligation de confinement des volailles, les mesures de biosécurité renforcée en élevages et l’interdiction des rassemblements de volailles sont maintenues. Photo Actuagri

En levant la zone de contrôle temporaire, les services de l’État précisent tout de même que l’obligation de confinement des volailles, les mesures de biosécurité renforcée en élevages et l’interdiction des rassemblements de volailles sont maintenues.

Par arrêté préfectoral signé le 21 avril, la zone de contrôle temporaire au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (Iahp) qui couvrait tout le département de la Moselle est levée.

Il en va de même pour les autres départements du Grand Est qui étaient dans une situation identique : Haut-Rhin, Bas-Rhin, Meurthe-et-Moselle et Meuse.

En effet, l’épizootie qui a frappé principalement les populations de mouettes rieuses semble terminée.

Cet épisode avait débuté en Moselle avec la mise en évidence  d’une mortalité importante de mouettes rieuses à Hagondange et dans les communes avoisinantes. Le 27 janvier, les services de l’État avaient confirmé la présence du virus. Le préfet avait alors pris un arrêté visant à prévenir l’apparition du virus dans les élevages. Une zone de contrôle temporaire de 20 km autour du lieu de découverte des oiseaux infectés a été définie pour une durée minimale de vinget et un jours. Cette première zone de protection incluait 146 communes. Puis, avec la confirmation de nouveaux cas et la superposition de plusieurs zones de contrôle temporaire, il a été décidé d’étendre la zone de contrôle temporaire à tout le département pour une meilleure lisibilité des mesures applicables.

La Meurthe-et-Moselle avait fait de même dans une démarche concertée entre nos deux départements, les arrêtés préfectoraux avaient été signés le 8 février.

Depuis, et au regard de l’évolution de la présence de ce virus hautement pathogène, la période initiale de vingt et un jours s’est vue repoussée sans discontinuer jusqu’à la fin de la semaine dernière.

Le paquet de mesures attachées à la zone de contrôle temporaire semble a minima avoir permis de limiter la propagation du virus dans les populations de la seule faune sauvage de notre département. En effet, à ce jour, il n’y a pas à déplorer d’élevage infecté en Moselle.

Des contraintes fortes persistent

Les service de l’État précisent tout de même que cette évolution du cadre réglementaire ne concerne que les obligations d’autocontrôle. Elle vaut dans les élevages de volailles, de palmipèdes et de gibier à plumes, mais les obligations de confinement des volailles, les mesures de biosécurité renforcée en élevages et l’interdiction des rassemblements de volailles sont maintenues.

En effet, ces mesures sont liées au niveau de risque épidémiologique au regard de l’Iahp, fixé par arrêté ministériel. Ce niveau de risque reste au seuil «élevé» pour l’ensemble du territoire métropolitain.