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La passion, ça se transmet !

Le concours était placé sous le signe de la jeunesse. Photo DR
Le concours était placé sous le signe de la jeunesse. Photo DR

Retour sur la deuxième édition des Festi’Charolaises, qui s’est déroulée les 19 et 20 novembre au foirail de Rethel.

En associant le concours régional Charolais à un grand marché artisanal, les organisateurs des Festi’Charolaises ont, semble-t-il, trouvé la formule gagnante. Pour cette deuxième édition, le public a de nouveau répondu présent au foirail de Rethel, ravi de découvrir la soixantaine de producteurs et d’artisans locaux venus exposer leurs produits, ainsi que le savoir-faire des éleveurs.

Une satisfaction pour Arnaud Pignolet, président de la fédération Charolaise du Nord-Est. «Nous avons voulu que cette édition soit tournée vers la jeunesse, souligne-t-il. Avec la présence des lycées agricoles. Ils se sont notamment chargés de l’animation de la ferme pédagogique qui était présentée pour la première fois cette année. Ce sont aussi la présence des membres de l’Ajec, l’association des jeunes éleveurs Charolais, avec l’organisation d’un concours de toilettage inter-lycées. Et puis davantage d’animations destinées aux enfants».

110 animaux

Côté concours, les aléas climatiques de cet été n’ont heureusement pas freiné les éleveurs pour venir présenter leurs plus beaux animaux. Ils étaient une vingtaine d’élevages en compétition. C’est près d’un tiers de plus que l’an dernier. Et ce, grâce à la présence de nouveaux venus, comme l’Earl Seemann, venue tout droit d’Alsace, mais aussi de jeunes éleveurs qui, prenant la relève de leurs parents, reviennent sur les concours.

«Le renouvellement des générations est un enjeu crucial, insiste Christophe Leclet, président du pôle Élevage Ardennes. La passion, ça se transmet ! Mais cela passe aussi par du revenu. Si les éleveurs ne vivent pas de leur métier, ça ne pourra pas continuer. Aujourd’hui, on a des plus-values mais elles ne sont pas suffisantes, explique-t-il. Les consommateurs doivent être conscients que pour que cela perdure, il faut une meilleure rémunération des éleveurs».

Un message passé à l’occasion de la présentation des animaux primés et de la remise du prix de la ville de Rethel, qui récompense le meilleur animal du concours. Les juges, Michel Baudot et Dorine Lèchenault, tous deux venus de Côte-d’Or, ont distingué Merveilleux, le taureau de l’Earl Barré, de Létanne (08). Assurément un parfait représentant de cette qualité des élevages de notre territoire.      

Des Lorrains au palmarès

Le concours a réuni vingt élevages, venus en majorité des Ardennes mais aussi deux élevages meusiens (Earl Alexandre à Labeuville et l’Earl des Blanches à Saulvaux) et un élevage mosellan (Gaec Nanotti à Marthille). Ainsi que quelques élevages de la Marne, du Pas-de- Calais, et du Bas-Rhin. L’Earl des Blanches a obtenu un premier prix de section dans les jeunes mâles avec Rameau, et un deuxième prix dans les jeunes femelles avec Ravissante. Le Gaec Nanotti a obtenu un premier prix dans les veaux mâles «bien naître» avec Trocadero.