
Le concours de labour se déroulera, cette année, dans le Sinémurien. Ce secteur géologique représente 14 % de la superficie du département. Sa topographie assez plane permet le maintien d’un placage limoneux d’assez faible épaisseur avec un substrat argileux proche de la surface, ce qui maintien un taux d’argile entre 30 et 40 %. C’est ce que l’on retrouvera sur la parcelle identifiée pour l’épreuve de labour de cette année. Dans les zones plus pentues du Sinémurien, l’absence de limon laisse place à l’argile et même à des argilo-calcaires superficiels.
Le profil de sol (voir photo) permet de distinguer deux horizons, 0-20 cm et 20-50 cm. Sur le premier horizon, de 0 à 10 cm, on observe une bonne friabilité liée à l’historique du travail du sol, mais ceci repose sur une zone plus compactée, caractérisée par des mottes anguleuses, à une profondeur d’environ 10-20 cm. Sa couleur et la présence de résidus de cultures, nous laisse penser que cet horizon confère une bonne teneur en matière organique. Le second horizon de 20 à 50 cm correspond au sous-sol. Il est plus argileux que l’horizon de surface, et présente des traces d’oxydations, signe d’hydromorphie.
On peut donc noter que cette parcelle présente une profondeur de sol qui peut être limitante dans le potentiel de productivité, accentué lors de fin de cycle échaudante.