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Action corvidés le 4 mai, réservez votre place

En 2022, un nouvel arrêté préfectoral de lutte collective va couvrir l’ensemble de l’année. Pour gérer efficacement la lutte collective, les agriculteurs concernés par les dégâts de corvidés sont invités à se former. Photo DR
En 2022, un nouvel arrêté préfectoral de lutte collective va couvrir l’ensemble de l’année. Pour gérer efficacement la lutte collective, les agriculteurs concernés par les dégâts de corvidés sont invités à se former. Photo DR

Alors que les populations de corvidés poursuivent leur progression sur notre territoire, chasseurs, piégeurs et Fredon Grand Est proposent une session de formation dans le cadre de la lutte collective.

Avec les semis de printemps, plane à nouveau le spectre des dommages causés par les corvidés. Leurs populations en excès dans nombre de secteurs de notre territoire, obligent à mettre en œuvre des moyens de régulation. Dans ce contexte, la Fdsea de la Moselle a mobilisé, depuis plus d’un an, l’ensemble des acteurs du département pour travailler à un plan de lutte collective “corvidés”, coordonné par un organisme à vocation sanitaire (Ovs), la Fredon Grand Est.

Fdsea et Jeunes Agriculteurs ont fortement actionné leurs propres réseaux afin d’inciter les agriculteurs, victimes de la surpopulation de corvidés, à se former pour lutter efficacement contre ces nuisibles. L’association des piégeurs de la Moselle, partenaire de la lutte collective avec la Fédération des Chasseurs, prennent en charge la formation dont les agriculteurs ont besoin. Le programme dédié a été adapté aux attentes exprimées sur le terrain par les exploitants agricoles victimes de la destruction de leurs parcelles et plus particulièrement des semis.

Formation adaptée aux attentes

Les agriculteurs qui ont participé à la première session de février, tout comme ceux ayant été formés en 2021, témoignent d’un réel intérêt. Le programme aborde les thèmes de la règlementation en matière du piégeage de corvidés. Il porte une attention particulière à la gestion et l’entretien des cages. Plus généralement, la formation traite de la biologie des corvidés et de la campagne de régulation mise en place sur le département de la Moselle.

Mercredi 4 mai

Suite au report de la session prévue le 13 avril dernier, la date du mercredi 4 mai (de 8h à 12h) a été retenue pour cette seconde session qui se tiendra à la Maison de la Chasse et de la Nature, 1 rue de la Passotte à Metz. La confirmation de l’inscription est obligatoire auprès de Gaëtan Bouteiller (gbouteiller@fdc57. org) à la Fédération des Chasseurs de Moselle.

Deuxième année de lutte

En 2022, un nouvel arrêté préfectoral de lutte collective va couvrir l’ensemble de l’année. Il reconduit les moyens d’actions nécessaires destinés à réguler les populations de corvidés en excès. Parmi ces moyens, « le piégeage a montré toute son efficacité. Mais, en 2021, nous n’avons disposé du matériel nécessaire que tardivement », rapporte Florent Dory. 

Le Département de la Moselle a accompagné le financement de dix-huit cages en 2021, et il complète cet effort en 2022 avec dix-sept cages supplémentaires. Les organismes stockeurs ont été invités à accompagner cet effort dans le cadre de la lutte collective. La Fredon Grand Est a également mis à disposition son parc de cages de piégeage en s’appuyant sur l’expertise de l’association des piégeurs de la Moselle.

Se former pour piéger

Le cadre de la lutte collective permet aux agriculteurs ne disposant pas de l’agrément préfectoral de piégeage de pouvoir gérer une cage. Pour optimiser le fonctionnement de ce parc de cages, les agriculteurs sont invités à suivre la formation courte (une demi-journée) proposée par la Fédération départementale des Chasseurs et l’association des piégeurs de Moselle. 

En 2021, quinze personnes ont suivi ce parcours. Avec le renouvellement de l’arrêté préfectoral en 2022, la Fdsea encourage les agriculteurs concernés par les dégâts de corvidés à se former. « Cette année, déjà vingt-cinq personnes se sont formées et nous avons d’excellents retours sur la pertinence des informations délivrées », se félicite Florent Dory. « Le nombre de cages disponibles étant limité, la priorité est donnée aux personnes formées pour gérer efficacement la lutte collective », prévient le secrétaire général de la Fdsea.