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Un encouragement à aller de l’avant

La douzième édition du salon Agrimax a été inaugurée le 25 octobre au Parc des Expositions de Metz en présence de nombreuses personnalités. À l’honneur cette année, la race ovine “Est à laine Mérinos“. Photo P. DIVOUX
La douzième édition du salon Agrimax a été inaugurée le 25 octobre au Parc des Expositions de Metz en présence de nombreuses personnalités. À l’honneur cette année, la race ovine “Est à laine Mérinos“. Photo P. DIVOUX

Le rendez-vous du Grand Est confirme l’ambition de devenir le troisième événement national de l’élevage. L’édition 2023 a affiché une très forte présence de jeunes passionnés, «un encouragement à aller de l’avant».

La douzième édition du salon Agrimax a ouvert ses portes au Parc des Expositions de Metz le 25 octobre.

Durant trois jours, les 22.000 m2 couverts, 130 exposants et 2.000 animaux, ont accueilli les visiteurs pour un salon consacré «à la polyculture-élevage et à la transition énergétique», se félicitait Michel Coqué, directeur général de Metz Évènements. La race ovine “Est à laine Mérinos“ était mise à l’honneur cette année, avec la filière laine et le projet Mos-Laine, «une société coopérative au service de la valorisation de la laine locale», précise le patron d’Agrimax.

L’environnement de l’éleveur

Le coupé de ruban a été, pour un aéropage d’élus, l’occasion d’affirmer leur vision de l’élevage. Avec en premier lieu, le nouveau président d’Ambition Grand Est Élevage Europe (Ag3e). Jérôme Mathieu, président de la Chambre d’agriculture des Vosges pilotait l’association organisatrice des concours pour cet événement. Il témoignait de «la belle dynamique mise en place collectivement autour de ce salon».

Le représentant de la Chambre d’agriculture de la Moselle, dont les équipes sont fortement mobilisées, soulignait le caractère «fondamental de la présence de l’élevage sur les territoires». Stéphane Ermann rappelait également le lien logique entre «élevage, prairies, stockage du carbone, économie sur les territoires».

Lecture complémentaire du côté de la Frsea Gand Est dont le président invitait «à se préoccuper de l’environnement de l’éleveur», maillon, «d’une filière, dont la pérennité du tissu économique qu’elle représente, dépend de la valorisation de chacun de ses acteurs». Fabrice Couturier invitait aussi «à ne pas rester sur les idées reçues et les dogmes. Il encourageait les éleveurs et les organisations professionnelles à regarder les opportunités» en matière «de services environnementaux et d’énergie». Le président de la Frsea Grand Est a attiré l’attention en donnant «un coup de chapeau aux nombreux jeunes», dans les allées, sur les rings, aux côtés des animaux et des éleveurs. Il traduisait ainsi cette présence comme «un encouragement à aller de l’avant».

Coup de chapeau

Pour cette douxième édition, les collectivités territoriales ont affirmé leur présence aux côtés des organisateurs. La Région Grand Est avec Béatrice Moreau, vice-présidente déléguée à l’agriculture, la viticulture et la forêt, le Département de Moselle et son président, Patrick Weiten, la métropole, représentée par Jean-Luc Bohl, premier vice-président et Michel Torloting, conseiller communautaire délégué à l’agriculture. Chacune et chacun ont rappelé leurs ambitions pour ce secteur de l’économie de leurs territoires.

Le représentant du préfet, chargé de clôturer les discours officiels, a tout de même évoqué la forte contrainte sanitaire dans laquelle le salon a été préparé. L’épisode de Mhe ayant conduit à l’absence de plusieurs élevages.