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Le Pays de Sarrebourg accueille les élus de la Fdsea

Une partie des élus en visite à l’abattoir de Sarrebourg. Photo DR
Une partie des élus en visite à l’abattoir de Sarrebourg. Photo DR

Exceptionnellement, les élus agricoles de la Fdsea, dont plusieurs administrateurs Ja, ont délocalisé leurs travaux du conseil d’administration. Focus sur un territoire.

Ce mardi 16 novembre, les administrateurs de la Fdsea se sont retrouvés à Sarrebourg pour un conseil d’administration décentralisé. Une journée bien remplie qui a débuté par la visite des installations de l’abattoir multi-espèces.

«Un outil piloté par la profession» a souligné Gilles Becker, président de l’abattoir, dont «le Comice agricole du Pays de Sarrebourg est actionnaire majoritaire». Il profitait de cette rencontre pour retracer l’histoire de l’outil dont l’activité a fortement évolué, en développant une offre de service auprès des éleveurs.

La prestation d’abattage, elle représente plus de 7.000 tonnes en 2020, et 7.500 tonnes cette année, est complétée, avec la contribution des quarante-trois salariés, par des activités de découpe et de conditionnement. La maturation sous vide et la surgélation, proposées aux utilisateurs, contribuent à une offre de service très appréciée.

Pour les dirigeants de l’abattoir, plus que le tonnage passé sur la chaîne, les prestations de services au-delà de l’abattage sont essentielles dans le développement de l’activité. Dans sa présentation, le directeur de l’abattoir a su faire la démonstration d’un «outil au service d’un territoire». Jean-François Hein rapporte une collecte d’un rayon de 150 km. Il se félicite de l’engouement pour le service de ramassage et de livraison. Elles répondent à une forte attente en bovins, ovins et porcins.

Travaux statutaires

Les administrateurs se sont retrouvés ensuite dans l’espace Singer de la Maison de l’Agriculture à Sarrebourg pour tenir leurs travaux statutaires. L’exercice du conseil d’administration décentralisé a été l’occasion de réserver une partie de l’ordre du jour à des problématiques locales. La reconnaissance de ce territoire par l’Unesco en faisait partie avec le projet de production laitière labellisée. La question du photovoltaïque a, une nouvelle fois, été débattue. L’occasion pour la Fdsea de renouveler, à l’unanimité de ses administrateurs et ceux présents des Jeunes Agriculteurs, une opposition au photovoltaïque au sol sur des terres agricoles. La crainte de l’apparition de déserts vétérinaires ruraux était également évoquée sur la base d’une réflexion entamée par le bureau de la Fdsea.