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Manifestation à Strasbourg, contre une décroissance de la production agricole

De g. à d. : Franck Sander, Hervé Lapie, Anne Bossy, Josiane Chevalier, Anne Sander, Fabrice Couturier, Pascal Wittmann et Germain Bach, à la préfecture de Région. Photo : DR
De g. à d. : Franck Sander, Hervé Lapie, Anne Bossy, Josiane Chevalier, Anne Sander, Fabrice Couturier, Pascal Wittmann et Germain Bach, à la préfecture de Région. Photo : DR

À l’occasion de la manifestation du 30 avril, à Strasbourg, les agriculteurs ont été reçus par la préfète de Région. Près de 1.500 tracteurs ont convergé sur Strasbourg. Ils ont défilé devant les institutions européennes.

Avant l’arrivée des tracteurs dans la capitale alsacienne, une délégation a été reçue par la préfète de Région. Pour faire valoir les arguments d’une profession malmenée par les projets de réforme de la Pac, le président de la Frsea, Hervé Lapie, le représentant des Ja, Germain Bach, les présidents de Fdsea de Moselle, Fabrice Couturier et des deux départements alsaciens, Franck Sander et Pascal Wittmann.

Souveraineté alimentaire

Les représentants de la profession agricole ont rappelé le cadre attendu pour conduire les négociations en cours. Ainsi, Fdsea et Ja souhaitent «que la Pac assure la souveraineté alimentaire avec des prix des productions agricoles raisonnables». À la tête de la délégation, Hervé Lapie dénonçait les conséquences des contraintes imposées en matière de rotation de cultures, évoluant de l’exploitation à la parcelle.

Autre contrainte forte montrée du doigt, l’imposition de surfaces non productives. C’est là une pierre d’achoppement pour la profession qui alerte sur l’affaiblissement de la production agricole européenne.

Sur le volet national, Hervé Lapie a réaffirmé les positions de la Fnsea en matière de transfert entre les premier et second piliers de la Pac.

Le renouvellement des générations

Les éco-régimes, dont la profession craint l’exclusion d’un trop grand nombre de bénéficiaires, ont fait l’objet de propositions.

Du côté des Jeunes Agriculteurs, les représentants de l’État ont été alertés sur les moyens indispensables à l’accompagnement du renouvellement des générations. Plus qu’une opposition à la réforme, c’est bien contre les germes d’une décroissance que les manifestants s’opposent. Dans ce sens, Fabrice Couturier a agité le spectre du sort fatal de l’acier et du charbon dans notre région.

Le combat collectif est bien celui de la souveraineté alimentaire pour le président de la Fdsea de la Moselle.